Princesse Sara est une saga en BD de Audrey Alwett, Nora Moretti et Marina Duclos, sortie chez les éditions Soleil. Pour le moment, 13 tomes ont été publiés. Cette critique est faite dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge 2021.
Sara Crewe vit en Inde, avec son père, un riche businessman, avec qui elle vit seule depuis la mort de sa mère. Son père, afin de parfaire son éducation, l’envoie dans la prestigieuse pension de Mme Mangin à Londres. De l’Inde à l’Angleterre, vive le choc culturel !
Sara est traitée comme une princesse, se comporte en princesse et avec son imagination débordante, se rêve en princesse. Si Mme Mangin s’agace des manières de cette fillette un peu trop parfaite et intelligente, elle lui passe tous ces caprices car son père est très riche.
Le jour de son anniversaire, Sara apprend brutalement la mort de son père, qui a perdu toutes sa fortune dans un investissement foireux de mines de diamants. Sara devient donc une orpheline sans le sou. Mme Mangin décide, pour la réputation de son établissement, de garder Sara au sein de la pension, en tant que bonne à tout faire. Malgré sa nouvelle condition, Sara saura garder sa prestance et fera preuve de résilience.
Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Tout comme cette référence…
De base, Princesse Sara est un livre écrit par Frances H. Burnett « A Little Princess » en 1905. Mais pour les gens de ma génération, Princesse Sara est avant tout un dessin animé japonais d’une quarantaine d’épisodes sorti vers la fin du année 80 sur la Cinq. Oui, je suis vieille : j’ai connu la fin des années 80, et j’ai connu la vie avant Arte. Avec le recul, ce dessin animé était d’une tristesse, mal doublé et la chanteuse du générique parlait français comme une vache espagnole.
Une chose est sûre, Princesse Sara ne laissait pas indifférent : on aimait ou on détestait. Moi, j’étais fan !
Sur ce premier tome, si l’histoire est bien respectée, l’univers de Princess Sara a été revisité en mode steampunk. Princesse Sara se situe à l’époque victorienne, une période très propice au steampunk. Cela se voit dans le choix de couleurs des illustratrices, dans l’aspect industriel donné à Londres et dans certains choix scénaristiques. En effet, dans cette BD, l’univers de Princesse Sara est peuplé d’automates. Ils sont appelés les live-dolls (les poupées vivantes pour les non-anglophones), et cohabitent avec les humains. Les personnages « live-dolls » sont ceux avec peu de personnalité et qui peuvent paraître ennuyeux. Et j’ai trouvé ce parti-pris très astucieux. Par exemple, Amélia, la sœur de Mme Mangin qui passe son temps à la subir ou Mariette, la dame de chambre de Sara qui sera renvoyée lorsque celle-ci perdra toute sa fortune.
Oui. Ça n’a pas été un coup de cœur mais j’ai apprécié cette BD. Elle se laisse lire. Je n’ai lu que les 2 premiers tomes mais je lirai la suite avec plaisir. Merci la bibliothèque de ma ville…
Je conseille ces BD aux fans de base du livre, film ou dessin animé. Mais ce n’est pas une obligation, on peut très bien découvrir Princesse Sara avec cette version.
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