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Les règles d’or d’une publication Facebook

Lorsque l’on tient une page Facebook, il est indispensable de travailler sonEdge Rank pour améliorer sa visibilité donc l’engagement. Mais il y a quelques règles de base à respecter pour espérer faire une publication parfaite !

On soigne sa page…

Avant de parler de publication, on va parler de la Page même, celle qui représente son image de marque. Alors, on soigne sa photo de profil et sa photo de couverture. Il y a des sites gratuits comme Canvas ou Adobe Spark qui permettent de faire des illustrations parfaitement dimensionnées en quelques clics. Ces sites permettent aussi de faire une photo ou une illustration calibrée pour une publication Facebook.

Aussi, on remplit correctement son profil: description, url personnalisée, lien vers le site web… Et structurer voire ajouter des onglets : photos, lien vers le site ou un autre réseau social, lien vers le bandcamp si la page est celui d’un chanteur ou d’un groupe de musique. Une fois la page travaillée, on peut « attaquer » les publications à faire.

On cible, on planifie et surtout on est RE-GU-LIER !

La première chose à faire lorsque l’on veut tenir une Page est de savoir à qui on parle. Pour cela, on identifie qui on veut toucher, la moyenne d’âge, leurs appétences, voire même leurs habitudes sur les réseaux sociaux. Bref, on cible ses fans pour pouvoir ajuster le ton et le message. On ne s’adresse pas de la même façon selon l’âge, la catégorie socio-professionnelle et surtout le message voire l’image que l’on veut véhiculer. On se doute que Oasis ou Michel & Augustin ne communiquent pas de la même façon que Dior ou Chanel…

Une fois, le ton et la cible décidés, on peut penser au planning de publication. Combien de posts par semaine ? Quand et quelle heure poster ? Quoi poster ? Mon meilleur conseil est de ne rien inventer, de faire une étude de concurrence, d’analyser leur manière de communiquer et le taux d’engagement : le bon comme le mauvais… Après analyse, on a déjà une petite idée du contenu et de la fréquence des posts.

Le message clarifié, le ton et la fréquence des posts étudiés, il ne reste plus qu’à planifier. On fait son planning et on utilise un outil de Social Media Management pour planifier les posts de la semaine, ou de la journée. Mon outil préféré est Buffer mais il en existe plusieurs et de très fiable. Et quitte à faire un peu despote, j’insiste sur le planning de publication et la fréquence des posts. Si l’on poste 3 publications en 1 semaine pour faire le mort pendant 1 mois ensuite, on flingue sa stratégie. Et c’est nul. Alors quitte à faire du teasing, on soigne son planning et l’on s’y tient !

Une publication incitative et un message illustré

Alors voilà, le parcours a été long en analyse et réflexion mais on y est. On est fin prêt à publier, avec le bon message, au bon moment. Oui mais cela ne suffit pas, ce serait trop facile. Et pour ne pas gâcher le travail précédemment fait, il y a quelques impasses à ne pas faire. Une publication, c’est : un texte court accompagné d’un visuel et éventuellement d’un lien.

Le texte de la publication doit être court. Personne ne lira un pavé, et surtout pas sur une Page. Les mots doivent donc être choisis, la phrase courte et incitative. On incite le fan à s’engager par une question, une devinette, une demande d’avis… Faire participer le fan pour créer de l’engagement: likes commentaires, partages. Le fameux CLAP de E-penser !

Le visuel est le plus important dans une publication. Pourquoi ? Parce que c’est ce qui attire l’œil de l’internaute inondé de publications. Alors au minimum, on intègre une jolie photo dûment choisie et qui illustre le message que l’on veut faire passer. Si l’on peut et si cela s’y prête, une vidéo est plus engageante alors on fait preuve de créativité car dans un visuel, on peut vite faire amateur. Et ça, c’est fatal.

Le saviez-vous ? Il est préférable d’uploader une vidéo sur Facebook plutôt que de partager une vidéo YouTube. Pourquoi ? Parce que Facebook et Google (donc YouTube) ne sont pas copains et qu’une vidéo Facebook a plus de visibilité qu’un simple lien.

En parlant de lien, la clé est la personnalisation. Lorsque l’on partage un lien, il faut s’assurer qu’un bon visuel automatique apparaît. En cas de soucis, on peut utiliser Facebook debug. Une fois le visuel apparu, on personnalise le titre et la description du lien si besoin. Enfin, si le rédacteur de la page ou l’article partagé est bon, il a déjà renseigné ses champs mais dans le doute, sachez que c’est possible.

On ajuste sa stratégie en fonction du résultat

La publication est postée, le plus dur est fait ? Non, bien au contraire. Une fois publiée, on surveille le post comme du lait sur le feu. Si il y a de l’engagement (Commentaire, Like, Partage), le taux de portée, le nombre de clic… On analyse les réactions actives et passives des fans de la Page, quitte à republier le contenu quelques jours après. Et on en tire les conclusions: quel jour et quelle heure fonctionnent le mieux, les thèmes et les médias qui créent de l’engagement…

On analyse, on identifie, on conclut pour améliorer au fil de l’eau le planning des publications. Une stratégie n’est jamais fixe et demande une adaptabilité. Pour cela, l’onglet « Statistiques » est votre meilleur ami et votre meilleur œil. Faîtes parler les chiffres ! (Au passage, c’est la base même de la Big Data mais c’est pas le sujet de l’article)

Voilà, le Community Management c’est un métier et cela ne s’invente pas. Poster à la One Again ne fait pas de nous des geeks ou des pros du Social Media. Non, publier sur les réseaux sociaux découle d’une stratégie finement étudiée. Et tout y passe: études de la cible, de la concurrence ainsi que l’analyse du contenu à poster et les résultats qui en découlent. Faire une bonne publication Facebook signifie donc connaître parfaitement sa cible pour lui délivrer le bon message au bon moment. CQFD.

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