Ecrire pour le web, cela peut paraître simple. Mais saviez vous que l’on n’écrit pas pour le web comme pour le print. Il y a des règles, voire même des commandements à respecter. Prêt pour le moment psychorigide de la semaine ?
On ne lit pas de la même manière sur le papier que sur son ordi. Logique, ce n’est pas le même support ! Sur le papier, on lit de gauche à droite, ligne après ligne. Sur son ordi, on lit en « Z », on parcourt le texte, en se servant des titres et des mots mis en gras. Voilà pourquoi, il y a des règles à suivre en écriture web, peut importe le contenu. On écrit pour être lu, pour son lecteur, nous sommes donc dans une démarche UX, centré sur l’utilisateur.
Non, je ne parle pas de sombrero mais bien de l’introduction de l’article. Celui-ci doit en 2 ou 3 phrases répondre au 5W. Mais qu’est-ce donc? Les 5 W correpond à What, Where, When, Who and HoW. Le but? En quelques mots, le lecteur doit comprendre de quoi cela parle. Tout simplement.
Encore plus que pour le print, les titres se doivent de contenir: le sujet du paragraphe et les mots-clés. On nomme les titres en <h2> pour que l’ami Google référence correctement l’article. Et aussi pour que le lecteur comprenne en un coup d’œil de quoi traitera le paragraphe.
Plus haut, je parlais de lisibilité et de balisage. En parcourant un texte, il faut que l’on soit accrocher par les titres mais aussi par les mots-clés de l’article. Mettre en bold les mots-clés permettra non seulement d’accrocher l’œil du lecteur mais aussi, de dire à Google que ce mot là, précisément est important. Et on est d’accord, on met en évidence 1 mot-clé pas une phrase entière, sinon ça marche moins bien.
Alors, on se met d’accord de suite, je n’ai pas dit « on fait court ». Non, c’est l’idée mais ce serait trop simple. Internet est le média de la rapidité et de l’immédiateté. En moyenne, un lecteur reste moins de 2 minutes sur un article. Il veut donc trouver son information rapidement et facilement (cf le paragraphe du dessus). Alors, en écriture web, on va droit au but. On ne s’embête pas de fioritures et on s’en tient à une idée par phrase. Oui, on casse un peu tout ce que l’on a appris à l’école mais c’est le but de l’écriture web. Ce n’est pas formel et encore moins formaté!
Oui, on doit faire court, direct et simple mais on évite tout registre familier. Sauf si le ton l’accorde. La simplicité ne veut pas dire familiarité ou nivellement vers le bas. On fait simple mais sophistiqué !
Le linking est important en référencement. Faire du maillage interne, soit mettre un lien vers une page de son site mais aussi externe, soit un lien vers un autre site. Mais on fait pas n’importe quoi. On évite les « cliquez-ici » ou « là » sous peine de vous faire maudire sur 10 générations (et je suis très sérieuse!). On met le lien sur un mot-clé, comme ça Google Pingouin, il est content et il te référence bien. (Oui, il vaut mieux faire aussi copain avec tous les animaux de Google)
On l’oublie souvent mais un texte publié sur le web est fait pour perdurer. Même si Google (toujours lui) est bien fait, un article récent est mieux référencé, il faut éviter les expressions temporelles vagues style « la semaine dernière » ou « Hier ». On ne sait pas quand l’article sera lu, alors autant mâcher le travail et mettre au moins le mois et l’année.
Le principe est simple: on traverse au feu rouge et lorsque le petit bonhomme est vert. Le rouge rapporte souvent à l’interdit, le vert à l’acceptation, le jaune à la prévention. En web, c’est pareil. Si un mot est souligné c’est qu’il contient un lien cliquable. Alors si on veut faire ressortir un mot ou une phrase, on trouve un autre moyen mais on ne le souligne pas !
Et puisque l’on parle de code, je vais rappeler que pour le web, on pense pratique plutôt que beau. Alors oui, mettre un rouge avec tel dégradé ou telle police, c’est joli mais quid de l’accessibilité ? Un daltonien ne pourra pas voir telle couleur et avoir du mal à lire telle police. Alors on reste dans l’esprit Web, on fait simple, basique et on laisse le joli et les fioritures pour le print ou les webdesigners.
Et aussi, on pense support ! On lit le web, sur un ordinateur, une tablette ou un mobile alors, on aère son texte. Et si vraiment, on a des choses à dire, on fait des puces, c’est plus lisible et ça oblige à être concis.
Google n’aime pas le plagiat ! Alors si on écrit un article, on le laisse sur sa plateforme et on ne le copie pas autre part. Au mieux, si vraiment on y tient, on peut copier/coller le chapô et mettre un lien vers l’article avec « lire la suite ». Mais c’est tout ! Oui, Google Panda est du genre possessif. Vous êtes prévenus !
Ecrire pour le web, c’est écrire pour son lecteur adoré (si….) puis pour les moteurs de recherche. Ne nous leurrons pas, un texte aussi bien écrit et intéressant soit-il ne sera jamais lu si il n’est pas référencé. Ecrire le web, c’est aussi briser les règles journalistiques en étant direct et en mettant les informations les plus importantes dès le premier paragraphe. On appelle ça, la pyramide inversée, et non, ce n’est pas une position de yoga.
Ecrire pour le web, c’est aussi soigner son titre, sa meta description mais ça j’en ai déjà parlé dans mon article sur le plugin Yoast.
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