Netflix début Juillet a lancé une bombe, et elle s’appelle Stranger Things. Une série de 8 épisodes retro-fantastique qui se passe dans les années 80.
Stranger Things ou X-Files au pays des Goonies
Un coin perdu des Etats-Unis, en 1983, 4 enfants nerds jouent à un jeu de plateau dans un sous-sol. Dans cette ville paisible, l’un d’eux, Will, va disparaître, laissant sa mère et son frère dans un profond désarroi. Les 3 amis de Will feront tout pour le retrouver. Dans leur quête, ils tomberont nez à nez avec une petite fille au crâne rasé et un « 11 » tatoué sur son poignet. Cette mystérieuse adolescente semblant sortir de nul part et aux pouvoirs surnaturels, sera-t-elle la clé pour retrouver Will ? Est-il toujours en vie ? Qui et d’où vient « 11 » ?
Alerte Addiction ! Cette série est surprenante, pleine de rebondissements, drôle, touchante. Elle joue sur 2 cordes sensibles: la nostalgie (du moins, pour ceux nés dans les années 80) et l’attachement que l’on porte aux personnages, les enfants en tête !
Stranger Things ou le retro-fantastique
Sans spoiler, Stranger Things possède les codes des séries fantastiques : démons, monstres, monde parrallèle….
La série comporte BEAUCOUP de références fantastiques de l’époque. Qui se souvient des Goonies, E.T, X-Files ou autres Stargate? Certaines scènes sont même un clin d’œil, comme celle où Eleven se fait grimer par les enfants en parfaite petite fille modèle pour pouvoir passer inaperçue.
Pas besoin de Dolorean, avec la série, on fait un bond dans le début des années 80. Et à l’image du dite retrominder.tv, ça rend nostalgique !
Les enfants rappelle clairement le film les Goonies: ils ne font pas les enfants des années 80, ils SONT des enfants des années 80. Du look, aux expressions en passant par les centres d’intérêt. Les 4 amis, au centre de l’intrigue, jouent à Donjon et Dragon, se déplacent en vélo, communiquent via des talkie-walkies et considèrent Star Wars comme une révolution. On retrouve même les décors style années 80, de la chambre au salon, jusqu’au téléphone avec l’énorme combiné accroché au mur (et qui faisait trop swag). Les personnages secondaires rentrent aussi parfaitement dans le moule: la grande sœur qui veut tout faire pour séduire le garçon populaire, les enfants un peu trop geek qui se font harceler par les gros durs de service, la maman célibataire qui peine à joindre les 2 bouts…
Stranger Things ou un casting impeccable
Une série où on annonce Winona Ryder au casting on se dit « ça claque! ». Winona Ryder est époustouflante en maman démunie, prête à tout pour retrouver son fils.
La plus grande surprise reste le jeu des enfants. La bande d’amis sont de parfaits petits gamins des années 80, et les acteurs ont su s’imprégner de leurs rôles. La comédienne qui joue Eleven est très crédible en « E.T ». Un rôle pourtant très risqué tant tomber dans la caricature aurait été facile. Millie Brown est parfaite et son jeu rappelle une Lilou dans le Cinquième Élément ou une Jodie (sans Aiden) dans le jeu vidéo « Beyond: Two Souls ». Autant de talents sur des acteurs si jeunes, de quoi être jalouse….
Il aura fallu 8 épisodes à Stranger Things pour devenir addictif. J’avoue qu’après un tel final, j’ai été un peu déçue par le cliffhanger annonçant la Saison 2. Cela ne m’empêche pas de l’attendre avec impatience !