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Pourquoi j’ai kiffé la série « Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire » ?

Souvent, je me demande « C’était comment la vie sans Netflix ? ». Je suis (re)devenue accro aux séries, après Stranger Thingset The Crown, j’ai découvert une nouvelle pépite « Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire ».

« Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire », c’est quoi ce titre ?

A la base, « Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire » ou « Lemony Snicket’s A Series of Unfortunate Events » en anglais, est une série signé Lemony Snicket. Un film a été tourné dans les années 2000 avec Jim Carrey en tête d’affiche. En 2017, c’est le tour de Netflix de lancé une série !

« Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire » raconte l’histoire de la famille Baudelaire (rien à voir avec l’auteur donc). Le couple vit aisément dans un grand manoir avec leurs 3 enfants Violet l’ingénieuse, Klaus l’intello et Sunny (ou Prunille en version française) le bébé rongeur. Un jour où les 3 enfants étaient partis en promenade, le banquier de leurs parents vient les retrouver pour leur apprendre une terrible nouvelle. Le manoir a pris feu, leurs parents ayant péri dans l’incendie. Qui sera donc apte à s’occuper de ces 3 orphelins et surtout de leur fortune ?

On y suit alors les aventures du mystérieux Comte Olaf et de ses 3 enfants que la situation a mis dans un sacré pétrin (#ExpressionSo2000). On se prend rapidement dans l’histoire mais je conseille fortement de regarder la série en VO. Perso, j’ai pas tenu les 10 premières secondes du générique en VF, j’en avais vu assez…

Un univers « très Burton »

L’univers est glauquement drôle. Même si l’histoire est terrible et sonne pire qu’un épisode de Princess Sarah, il n y a pas de pathos. Tout est dans la finesse, dans le jeu des acteurs et dans la musique. C’est dark comme un univers de Tim Burton. Mais pour autant les décors sont colorés, voire acidulés. Le ton m’a fait pensé à la série Pushing Daisies (si tu connais pas, rattrapes-toi et files la découvrir!).

Le ton est faussement négatif et tragique. Le générique donne le pas car il nous conseille « d’éteindre notre TV et de regarder ailleurs » (ou « Look away » en anglais). Le narrateur en rajoute une couche en nous préparant à chaque intervention, à une tragédie insoutenable.

C’est un enchaînement de situations cocasses, souvent tragiquement drôle. Les personnages secondaires meurent les uns après les autres, un conseil ne vous attachez pas trop vite. Que ce soit avec l’avide Comte Olaf, ou les plans rocambolesque des 3 gamins, on voit le tragique arriver, c’est comme se prendre un mur à 200 à l’heure mais en ralenti.

Neil Patrick Harris

Avec les 3 enfants, c’est le rôle principal et la tête d’affiche de la série. Neil Patrick Harris est connu en temps que Barney Stinson dans How I met your Mother mais pas que. C’est aussi un super showman car c’est un expert des comédies musicales (style Rent), on a pu voir son talent dans Glee par exemple. Funfact, l’actrice qui jouait Robin dans How I met your mother a un petit rôle clé dans la série.

Dans la série, il est irrésistible, en commençant par le générique qu’il interprète avec brio « Look Away ». Il est cynique, il est cruel, il est drôle et surtout il change de personnage au gré de ses stratagèmes. Du marin solitaire à la nounou parfaite en passant par l’assistant italien, il change de peau d’une manière fascinante. Un peu comme Roger dans « American Dad »… sauf que c’est pas un dessin animé, Neil Patrick Harris a bel et bien des talents de transformiste !

Et une histoire bien ficelé

Mais tout cela ne marcherait pas sans un fil conducteur bien ficelé (#payetonhumour). Tout tourne autour des 3 enfants qui essayent d’échapper à la fureur du Comte Olaf, prêt à tout pour récupérer leur fortune.

Les 3 orphelins sont matures, lucides et débrouillards. Ils évoluent dans un monde où les adultes sont naïfs et peinent à les écouter. Le peu de personnes qui sont de leur côté meurent très rapidement et souvent de manière assez sale. Ils ne peuvent ne compter que sur eux-mêmes et se montrer habile.

La série prend le contre-pied de tout. Les enfants pensent comme des adultes, les adultes agissent comme des enfants, et c’est ce qui fait que l’histoire tient la route. Le Comte Olaf court après les enfants pendant 10 épisodes sans être inquiété ni reconnu au gré de ses déguisements, et tout le monde sauf les orphelins trouvent cela normal.

C’est absurde, c’est cruellement drôle, c’est parfois désespérant de bêtises, alors si tu aimes les univers dark mais drôle, et tragiquement absurde, tu vas aimer « Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire » !

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